Sa femme : Mon mari ? Vous voulez que je vous dise quelque chose à son sujet, c’est juste ? Ok. Allons-y. Il est génial. Tout simplement. Enfin, bon, si je suis vraiment honnête je dois avouer que ce n’est pas exactement ce que je voulais dire. Génial n’est pas le terme adéquat. Comment vous dire ? Il est … parfait oui c’est cela, parfait, c’est le terme que je cherch…
- Que fais-tu Habibi ? Tu écris quoi ?
- Euh je…
- Mais, tu réponds au mail de l’éditrice qui me demande d’écrire quelques mots sur toi ? J’hallucine !
Ses enfants : Notre papa c’est le plus fort du monde ! Enfin, c’est ce qu’on lui fait croire, ça lui fait plaisir et franchement ça ne coûte pas cher… D’accord, il n’est peut-être pas le plus fort du monde mais il nous aime plus que tout et en plus il nous raconte de super histoires ! On adore le faire tourner en bourrique, ça marche à tous les coups ! Et il ne reste jamais fâché longtemps, un vrai papa poule !
Son ordinateur : Il en faut des gigabits de RAM pour suivre le rythme de ses idées ! C’est simple, en plus de martyriser mon clavier en tapant sur les touches comme un dératé, il a toujours une myriade d’onglets ouverts en même temps. Je ne sais pas ce qu’il ferait sans moi, cela fait déjà quatre ans que l’on partage tout. J’ai vu naître son premier roman et croyez-moi je n’en suis pas peu fier ! Comme lui je suis un peu taquin, il y a quelques mois j’ai profité que son fils me fasse tomber pour lui faire croire que j’étais à l’article de la mort ! Qu’est-ce que j’ai ri !
Son passeport : Encore un tampon ? Je serai bientôt plein moi… Des tampons, des visas, j’en ai trop ! Si ça continue je vais subir le même sort que mon prédécesseur. Vous imaginez ? Il a fallu le rendre avant terme, plus de place… Si ce n’est pas malheureux… Enfin, je dis ça, mais en toute franchise, je ne serais pas contre une retraite anticipée moi… Usé comme je suis….
Sa chicha : Il paraît que je suis nocive, que je nuis gravement à sa santé… Sans doute… Mais vous devriez le voir écouter Oum Kalsoum et admirer le ciel étoilé certains soirs d’été en ma compagnie… Je suis son plaisir coupable. Qui n’en a pas ?
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