Ils nous parlent ... de Mady Bertini

Sa mère, Marie : Depuis toute petite, Mady était une enfant sensible, émotive et peu sûre d’elle. Puis un jour, je lui ai dit : « Je ne me fais pas de soucis pour toi, je sais que tu te débrouilleras toujours ! », et elle s’est débrouillée…

Sa fille, Laetitia : D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours connu ma mère un livre entre les mains. Sensible, fragile, inquiète, généreuse, amoureuse, honnête, souriante, drôle, passionnée... Tout est là pour lui donner l’inspiration et déposer les mots justes sur un papier pour vous raconter ses histoires.

Son petit-fils, Gabriel (4 ans et demi) : J’aime bien l’histoire que ma Nonna m’a écrite avec le dinosaure qui sent mauvais de la bouche… et je n’ai pas fait de bruit quand le dinosaure qui vole est venu me chercher pour m’emmener au pays des dinosaures. Ma Nonna est toute petite et elle a de grandes lunettes et je voudrais qu’elle m’écrive d’autres histoires avec le Roi Lion et Mickey. 

Son amie, Jo : Mady, quelle merveilleuse conteuse, douée pour l’écriture. Mais pas seulement… Mady a un autre don, celui de déclencher, par surprise, des fous rires inextinguibles. Par exemple : interpréter une danse africaine rythmée, improvisée et surprenante, en attendant l’ascenseur au bureau !!!!

Son amie, Catherine : Mon amie Mady, avec son sens de l’humour et de l’autodérision,  est une véritable artiste qui sait manier le pinceau, la plume et aussi… la fourchette, parce que Mady est une fine « gourmette » dont la devise est : « quand on fait les choses, on les fait bien »… et hop ! Crêpe, chocolat, chantilly… la totale ! C’est une amie rare et fidèle qui a toujours les mots justes et qui a su garder au fil des années une écoute attentive et bienveillante.

Son amie, Sonia : C’est une belle personne, droite, spirituelle, sensible, généreuse ; une amie sincère et toujours à l’écoute. Elle aime le soleil et cultive le beau. Ne vous fiez pas à son apparence de Madone sage, elle abrite un certain tempérament et un caractère rigolo.

D*****, son ancien amour-passion : Qui aurait cru que sous son air calme et souriant, couvaient le feu et la passion ?

Son défunt chat, Lancelot : Quel kif, mordre dans ses orteils parce qu’elle m’avait laissé seul toute la journée, décapiter ses fleurs d’un coup de griffe assassin parce qu’elle s’évertuait à me les couper de force, ensanglanter son carrelage en jouant toute la nuit avec les cerises bigarreaux achetées la veille tandis que du haut de ma cachette, tel un sphinx, je l’observais, pieds nus, sans ses lunettes, s’affoler, au bord de la crise cardiaque… Mais de là où je suis à présent, je veille sur elle parce que je sais à quel point elle m’a aimé et combien je lui manque.